Génération offensée
Compl. Titre  de la police de la culture à la police de la pensée
Auteurs   Fourest, Caroline (Auteur)
Edition  Bernard Grasset : Paris , DL 2020
Fabrication  Impr. CPI Brodard & Taupin : 72-La Flèche
Collation   1 vol. (156 p.)
Format   21 cm
indice Dewey   323.443 0944
323.44
ISBN   978-2-246-82018-5
Prix   17 EUR
Langue d'édition   français
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Réservation
SiteNuméroCoteSection / LocalisationEtat
Gron 1891950058765 323.44 FOUAdulte / Disponible
Résumé : C'est l'histoire de petits lynchages ordinaires, qui finissent par envahir notre intimité, assigner nos identités, et censurer nos échanges démocratiques. Une peste de la sensibilité. Chaque jour, un groupe, une minorité, un individu érigé en représentant d'une cause, exige, menace, et fait plier.Au Canada, des étudiants exigent la suppression d'un cours de yoga pour ne pas risquer de s'approprier la culture indienne. Aux États-Unis, la chasse aux sorcière traque les menus asiatiques dans les cantines et l'enseignement des grandes œuvres classiques, jugées choquantes et normatives, de Flaubert à Dostoïevski. Des étudiants s'offusquent à la moindre contradiction, qu'ils considèrent comme des micros-agression , au point d'exiger des safe space . Où l'on apprend en réalité à fuir l'altérité et le débat.Selon l'origine géographique ou sociale, selon le genre et la couleur de peau, selon son histoire personnelle, la parole est confisquée. Une intimidation qui va jusqu'à la suppression d'aides à la création et au renvoi de professeurs. La France croyait résister à cette injonction, mais là aussi, des groupes tentent d'interdire des expositions ou des pièces de théâtre... souvent antiracistes ! La police de la culture tourne à la police de la pensée. Le procès en offense s'est ainsi répandu de façon fulgurante. L'appropriation culturelle est le nouveau blasphème qui ne connaît qu'une religion : celle des origines . C. F.Sans jamais vouloir revenir à l'ancien temps, Caroline Fourest trace ici une voie authentiquement féministe et antiraciste, universaliste, qui permet de distinguer le pillage de l'hommage culturel.